Potiche
Critique: Alors, alors... François Ozon, je n'aime pas. Je n'ai pas aimé "Ricky", je n'ai pas aimé "Swimming-pool", j'ai détesté "Sitcom". François Ozon, j'aime. J'ai aimé "Le temps qui reste", j'ai adoré "5x2".
Alors que penser de celui-là? Il ne rentre ni dans l'une, ni dans l'autre des catégories. Il se rapproche de "8 femmes" pour ces décors, son ambiance, son humour, sans être une comédie musicale. Il a son côté "historique" pour l'émancipation de la femme dans les années 70, ainsi que pour toute sa mise en scène. Mais malheureusement, le ridicule finit par rattraper tout cela. On se lasse des réflexions de Robert Pujol (Fabrice Luchini) à sa femme, on se lasse de la chevelure de leur fille incarnée par Judith Godrèche, on se lasse de Gérard Depardieu communiste, mais en revanche je reverrais bien Suzanne Pujol (Catherine Deneuve) courir à travers bois.
Non, je n'ai pas plus d'avis sur ce film puisque j'ai l'impression d'avoir à nouveau été trahie par une bande-annonce à laquelle vous pouvez ajouter une biche dans la forêt, des lapins dans l'herbe et un écureuil montant sur un arbre.
Je n'ai pas vu la pièce des années 80 de Barillet et Grédy où Jacqueline Maillan y incarnait le rôle titre. Je ne sais pas si je le regrette, mais en tous cas, ce qui est au théâtre doit rester au théâtre. Une pièce de "boulevard" adaptée au grand écran, c'est un peu difficile à digérer.
On y va: pour replonger dans les seventies
On regrette: que les parapluies Kandinsky n'aient pas duré
Résumé: Victime d'une attaque cardiaque, Robert Pujol doit céder sa place de directeur d'une usine de parapluies à sa femme Suzanne
Réalisateur: François Ozon
Casting: Catherine Deneuve, Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, Karine Viard, Jérémie Renier, Judith Godrèche