Bright Star

Critique: Ce n'est pas parce qu'on a aimé les films précédents de Jane Campion qu'on va aimer celui-là. Et bien si! On retrouve l'empreinte de cette femme sensible, attachée à ses comédiennes, capable de nous raconter des sentiments profonds et durs, des histoires aussi terribles que belles.

Il y a là une poésie de tous les instants que l'on retrouve évidemment dans le récit lui-même de la vie de John Keats, mais aussi dans les détails de la couture, de la nature, dans l'omniprésence du vent qui souffle sur ces deux destins.

Les acteurs sont jeunes, beaux et frais pour aller avec l'ambiance et on en oublierait presque leur malheur tellement on est bien à regarder ce film.

La phrase qui, pour moi, résume tout:
« Je rêve que nous sommes des papillons n'ayant à vivre que trois jours d'été. Avec vous, ces trois jours seraient plus plaisants que cinquante années d'une vie ennuyeuse. »

On y va: parce qu'on est une fiile, pour la grâce de la mise en scène, pour voir sur grand écran les champs de lilas violets dans lequel on voudrait se jeter de tout son long
On regrette: une certaine pudeur, qu'il n'y ait pas plus de poèmes énoncés

Pour info: Bright Star est le titre d'un des poèmes de John Keats


Résumé: Dans l'Angleterre du début du XIXème siècle, John Keats, poète débutant et sans le sou, tombe amoureux de Fanny Brawne qui n'est pas de son rang.
Réalisatrice: Jane Campion
Casting: Abbie Cornish, Ben Whishaw

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